24/10/2022 reseauinternational.net  3min #217701

La Russie a correctement décrit « le milliard d'or » de l'Occident dirigé par les États-Unis comme raciste jusqu'à la moelle

par Hannibal Genséric.

De par sa nature même, le Golden Billion divise la communauté internationale en une hiérarchie rigide déterminée par les États-Unis selon laquelle les vassaux qui obéissent à ses ordres se voient accorder certains « privilèges » (ou du moins la promesse et/ou la perception de ceux-ci aux yeux de leur population) tandis que les autres sont impitoyablement contraints de se soumettre à ses exigences.

Le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov a fustigé le milliard d'or de l'Occident dirigé par les États-Unis lors d'une allocution vidéo samedi au cinquième Forum mondial des jeunes diplomates. Il a déclaré à ces aspirants représentants de l'État que « nous rejetons catégoriquement l'ordre néocolonial fondé sur des règles imposées par l'Occident dirigé par les États-Unis. Cet ordre prévoit une division raciste du monde en un groupe privilégié de pays qui ont a priori le droit de toute action et le reste du monde, obligé de suivre les traces de ce « milliard doré » et de servir ses intérêts ». C'était la description correcte, qui sera maintenant brièvement développée.

La  transition systémique mondiale vers la multipolarité a provoqué la «   Grande Bifurcation », qui divise l'ordre international mondialisé en trois niveaux : le systémique ; idéologique/vision du monde ; et tactique. Le premier fait référence à la concurrence mondiale entre le milliard d'or de l'Ouest dirigé par les États-Unis et le Sud mondial dirigé par les BRICS ; le second concerne la lutte entre libéraux-mondialistes unipolaires (ULG) et souverainistes-conservateurs multipolaires (MCS) ; tandis que le troisième couvre les relations de plus en plus tendues entre l'establishment et les populistes (dont la dynamique diffère selon les pays).

C'est contre ces processus de changement de paradigme à spectre complet que l'on peut mieux comprendre la sagesse derrière les derniers mots de Lavrov. Le soi-disant « ordre fondé sur des règles » n'est en réalité que la mise en œuvre arbitraire de doubles standards dans le but de faire avancer les intérêts stratégiques américains. De par sa nature même, il divise la communauté internationale en une hiérarchie rigide déterminée par les États-Unis selon laquelle les vassaux qui obéissent à leurs ordres se voient accorder certains « privilèges » (ou du moins la promesse et/ou la perception de ceux-ci aux yeux de leur population) tandis que les autres sont impitoyablement contraints de se soumettre à leurs exigences.

source :  La Cause du Peuple

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